Je rêvais de terminer un projet qui me prenait beaucoup trop de temps.
Je n’en voyais pas la fin.
Je passais des heures chaque semaine à m'efforcer de le faire avancer, depuis deux ans.
Alors qu’il aurait du être finalisé en deux mois.
Je faisais, défaisais, refaisais.
Jusqu’au jour où …
Pour terminer un projet, il faut savoir prendre du recul
Lorsque vous souhaitez terminer un projet, personnel ou professionnel, technique ou créatif, il faut savoir prendre du recul.
Pour savoir ce que vous êtes en train de faire.
Si vous n’avancez pas au bon rythme, c’est peut-être que vous êtes parti dans la mauvaise direction.
Ou que la méthode n’est pas la bonne.
Tout le monde n’est pas expert en gestion de projet.
Il est difficile de prendre ce recul lorsqu’on est seul, car nous ne sommes pas programmés pour cela. Nous avançons sans porter le regard extérieur qu’un autre porterait sur notre projet. C’est normal.
Nous ne voyons pas les dérives. Si toutefois nous les constatons, nous ne savons pas les corriger.
C’était mon cas, je sentais que mon projet n’arriverait pas au bout mais je ne savais pas comment corriger.
Oublier de faire simple
Ce projet était ambitieux, critique pour mon activité professionnelle.
J’y attachais tellement d’importance que :
- je voulais trop bien faire,
- je voulais trop en faire,
- je voyais trop grand.
Et je me perdais.
J’avais oublié de faire simple et je n’arrivais pas à gérer cette trop grande complexité.
Plus ça allait, moins ça allait.
Noter vos pensées
A la différence d’un projet d’entreprise pour lequel un comité de pilotage assure le suivi du projet et son bon déroulement, nos projets personnels sont rarement cadrés.
Nous n’allons pas mettre en place un comité de pilotage alors que nous sommes seuls à piloter, cela n’aurait pas de sens.
Ce que vous pouvez mettre en place, par contre, c’est un journal de bord.
C’est ce journal qui a sauvé mon projet.
Je notais chaque jour mes pensées à propos de ce projet. Ce que j’avais fait dans la journée, ce qui me plaisait et – surtout – me pesait.
Je vidais mon cerveau dans mon journal (j’utilise l’application Day One).
Savoir réagir
En relisant mes notes les unes après les autres (je le fais chaque matin), j’ai réalisé que j’allais droit dans le mur.
J’ai pris du temps pour faire le point :
- qu’est-ce que j’avais déjà fait qui restait utilisable,
- qu’est-ce qui manquait vraiment,
- qu’est-ce que je faisais mal et qui me faisait perdre du temps.
J’ai trouvé les réponses, elles étaient dans mon journal.
Il suffisait de lire.
Je me suis repris.
J’ai cassé le modèle précédent et je suis reparti sur de nouvelles bases.
En travaillant ainsi, terminer un projet qui n’avançait pas depuis deux ans m'a pris … deux mois.
Finaliser ce projet a sauvé mon année et contribue encore à la réussite de mon activité aujourd’hui.
Pour terminer un projet il faut apprendre à faire simple
La plupart de vos projets échouent parce que vous faites trop complexe.
Vous voyez trop grand trop vite.
Vous ne savez pas faire des petits pas.
C’est une erreur.
Pour réussir vos projets, faites simple.
Faire simple c’est complexe. Mais faire simple c’est réussir.
Je ne dis pas qu’il ne faut pas avoir d’ambition et mener de grands projets, mais il faut savoir scinder en autant de mini-projets ce qui peut l’être.
C’est en découpant en activités simples ce qui faisait la complexité de mon “grand projet” que j’ai pu le mener à bien très vite.
Bonjour Jean Christophe
Cet article, c’est le principe que j’ai appris dans le “Dicours de la méthode de DESCARTES”!
Et merci pour la piqûre de rappel !
C’est la première fois que je te réponds par mail. Cepandant je lis toutes tes lettres, tes articles avec beaucoup de bonheur! j’ai besoin de prendre du recul pour synthétiser mes demandes mes commentaires.
Encore merci à toi.
Max.