Plus c’est long, plus c’est blog

Un titre racoleur ? Non, je peux faire pire, n'en doutez pas. Mais un titre qui veut dire beaucoup. Enfin, pour moi, et peut-être pour vous quand je vous aurai expliqué pourquoi.

Ces derniers jours j'ai reçu de nouveaux signes de vie, de la part de vraies personnes, qui m'ont parlé sans le savoir (vous allez comprendre) de leur besoin de partager et d'écrire.

Librairie à Londres, portraits, photo pour le blog de JC Dichant
photo JCDichant

Thierry Crouzet m'a parlé de l'écriture, indispensable, en citant de nombreuses raisons de continuer. J'en partage beaucoup (et oui Thierry, votre livre sur votre père m'a touché).

Jean-Christophe Courte (un autre JC) m'a parlé de bokeh et de noir et blanc pour son iPhone, détaillant avec le soin qui le caractérise comment il utilise ces applications photo.

Nico C. m'a parlé de son support pour iPad, ce qui m'intéresse puisque je bosse toute la journée avec le mien (bien que le MacBook tout frais arrivé fasse évoluer ma pratique, je vous en parlerai une prochaine fois).

Tristan Nitot m'a parlé, en vrac, de tout ce qui le fait réagir, de ce qui le touche. Je partage plusieurs de ses préoccupations.

Ploum (Lionel Tricot) m'a expliqué l'importance de comprendre les licences. Ce qui tombait bien puisque je vais en parler sous peu à mes lecteurs et que je ne savais pas tout.

Florence Trocmé m'a parlé de Stefan Sweig (et on papote photographie sur mon canal Telegram aussi).

Henri Loevenbruck (qui me fait rêver de liberté) a dépoussiéré le clavier de son blog pour parler de l'Acte Vert (le podcast de Tristan Nitot, oui le monde est petit).

Et les autres, et les autres … (ils sont pour la plupart américains, la liste serait trop longue).

Tous ces auteurs se sont donc adressés à moi sans le savoir, en publiant des sujets sur leurs blogs respectifs.

“Blog” oui, le site sur lequel tout le monde peut écrire sans contrainte, sans pub, sans algorithme, sans limite du nombre de caractères, sans Like, sans Retweet, sans Stories (bien que … j'ai trouvé comment en poster ici, je vous en parlerai une prochaine fois aussi).

Je vais être franc avec vous, je n'ai pas eu l'occasion encore de croiser ces gens-là, mais je les respecte pour ce qu'ils font, disent, écrivent. Et même pour ce sur quoi ils roulent, chers Tristan et Henri c'est pour vous (mon Big twin vous salue).

Mais au fait, pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que j'en avais envie, déjà, et pour cette autre raison.

Ecrire sur son blog, c'est vivre. C'est oser s'éloigner des plateformes. Laisser de côté les règles fixées par d'autres. Dire ce que l'on a à dire sans se soucier de qui le lira, quand, comment et pourquoi. J'admire d'ailleurs Jean-Christophe Courte qui a viré toute possibilité de le contacter sur Urbanbike, je n'y suis pas arrivé encore bien que la plupart des commentaires ici soient fermés (ceci dit je n'en recevais pas, alors je m'en fous un peu).

Que le blog soit mort ou non, qu'il renaisse ou non, qu'il intéresse à nouveau les foules ou non (scoop : c'est non), peu m'importe. Tant que je peux partager sur le mien ce qui me passe par la tête un vendredi soir, sans devoir passer trois heures à calculer si c'est Likable ou non, tout va bien.

Je voudrais toutefois terminer ce brillant billet par un grand MERCI à vous messieurs pour ces partages publics. Vous avez “fait ma semaine”, et ça, ça n'a pas de prix.

J'en profite pour lancer un appel aux 3 lecteurs qui vont me lire, je manque cruellement de blogs de dames qui ont des vrais trucs à partager dans mon lecteur RSS (Inoreader, j'ai écris RSS, dingue non ?). Alors si vous avez des références, envoyez.

Et si l'envie vous prend de vouloir papoter, je suis généreux ce soir, je laisse les commentaires ouverts !

 

Laisser un commentaire