C’est fini, je jette l’éponge !
Je n’en peux plus de voir passer tous ces messages haineux, toutes ces plaintes à longueur de journée.
J’ai dis ça il y a deux ans environ, le dernier jour où j’ai ouvert mon compte Twitter.
J’aime consulter les réseaux sociaux quand ils m’apportent quelque chose, mais là ce n’était plus le cas.
On ferme.
DEUX ANS PLUS TARD …
Vous avez entendu parler de Twitter, ce service de suivi de l’information en temps réel. C’est ce qu’il est devenu aujourd’hui, alors qu’il a démarré en tant que service de micro-blogging (chaque publication ne pouvait dépasser 140 caractères, comme un SMS, c’est 280 maintenant).
Twitter, son monde impitoyable, le Dallas des temps modernes. Sauf que dans Dallas (ça ne nous rajeunit pas) les spectateurs ne pouvaient pas réagir. Sur Twitter chacun peut y aller de son invective, c’est le problème.
J’ai donc abandonné Twitter, mais deux ans plus tard, pendant le confinement, je suis revenu. Pourquoi ?
UNE NOUVELLE VISION
J’aime comprendre comment fonctionnent le web et les réseaux sociaux. C’est mon métier.
Pendant le confinement, j’ai lu plusieurs articles de qualité vantant les mérites de Twitter. Je connais les auteurs des articles, je les apprécie, cela m’a intrigué. Comment des gens comme ça pouvaient encore être sur Twitter ?
J’ai suivi plusieurs webinaires (conférences en ligne). Il était question :
- de développer son activité grâce à Twitter,
- d’apprendre à écrire,
- de vendre ses produits et services,
- d’identifier des leviers pour développer une activité.
J’en connaissais les grandes lignes (J’ai fait une conférence pour Hootsuite il y quelques années), mais c’est l’approche qui m’a attiré. Je n’ai pas résisté à l’envie d’essayer.
D’où mon retour en ligne. Mon compte était toujours actif, facile.
TWITTER, MON GRAND RETOUR
Je ne voulais pas retomber dans le schéma précédent. Je me suis désabonné :
- des comptes qui parlaient de politique, qui passaient leurs journées à se plaindre (du gouvernement, des autres, de tout)
- des comptes qui ne faisaient que republier des liens sans apporter aucune valeur
- de ceux qui ne traitaient pas des sujets qui m’intéressent.
Je me suis ensuite abonné à ceux qui proposent de la valeur :
- des pensées positives,
- des partages d’expérience,
- des idées,
- des liens utiles.
J’ai recommencé à publier, en faisant de mon mieux pour apporter de la valeur aux autres à mon tour :
- mes idées, comme ici,
- mes réponses aux questions des autres.
Je me suis aussi attaché à apprendre à faire :
- court,
- simple,
- direct.
Faire court, c’est long (j’en parlais dans un de mes premiers blogs, ça remonte à 2009). Rien n’a changé.
Faites le test : prenez une de vos idées ou questions, et exprimez là à l’écrit en moins de 280 caractères. Vous n’allez pas y arriver dès le premier essai.
RÉSULTAT
J’y suis toujours.
Pas aussi souvent que d’autres, pas toute la journée, mais de façon régulière.
J’ai retrouvé le plaisir d’échanger avec les autres, sans souffrir du bruit de fond malsain.
J’ai déjà pris des contacts avec certaines personnes que je suis. J’ai découvert des gens fascinants, susceptibles de m’aider dans certaines domaines, nous nous sommes parlé depuis.
J’ai partagé bon nombre d’idées, intéressé quelques personnes.
J’ai aussi amélioré mon style d’écriture pour le web. Car il y a une « écriture web ». Je partage des publications plus simples, plus directes, plus précises. A force de travailler, je fais des progrès.
Vous envisagez de créer des contenus sur un blog ? Vous ne savez pas comment vous y prendre, quel style adopter ?
Essayez Twitter. C’est formateur, vous ne prenez aucun risque, si ça ne vous convient pas vous effacez vos messages.
Si vous n’y comprenez rien, posez-moi vos questions. Mais ne passez pas à côté d’une opportunité d’apprendre quelque chose. Ce serait dommage.