Tous les 8 ans, je dois changer

8 ans après le début de ma première activité dans l’instrumentation scientifique, j’ai éprouvé le besoin de changer.
De domaine.
De métier.
Je l’ai fait 3 ans plus tard après être retourné à l’école.

8 ans après être passé à l’informatique et la vente de logiciels, j’ai éprouvé le besoin de changer d’environnement.
D’activité.
Je l’ai fait 1 ans plus tard.
J’ai changé d’entreprise.

8 ans après, j’ai éprouvé le besoin de changer.
De tout.
De métier.
De domaine.
Je suis devenu indépendant.

Photo Hussain Badshah

Le cycle idéal

Avoir un métier, un emploi, un employeur et les garder, c’est la logique historique.
“Fais de bonnes études, tu auras un beau métier à vie”.

Faire toujours la même chose, sans se renouveler, sans explorer de nouveaux territoires, c’est lassant pour moi.
Cela ne permet pas d’acquérir de nouvelles compétences.
De pouvoir se vendre ailleurs quand le vent tourne.
Car il tourne toujours.

Etre capable de s’adapter à une nouvelle organisation, un nouveau domaine, de nouvelles pratiques, c’est essentiel.

Si vous savez déterminer votre cycle idéal, la période au bout de laquelle vous avez fait le tour de votre activité, que vous décidez de faire autre chose, c’est bien plus intéressant.

Changer c’est difficile
Oui.
Cela demande des efforts :

  • de formation,
  • de remise en cause personnelle.

Il faut savoir prendre des risques.
Il faut trouver le temps et l’énergie.

Mais déprimer parce que son emploi ne convient plus, c’est aussi dépenser de l’énergie.
Ne vaut-il pas mieux le faire pour passer à autre chose ?
Pour avancer ?

Si nous en parlions ?

Je vous ai dit dans un précédent article que j’aborderai de nouveaux sujets sur ce blog.
La pratique délibérée et l’amélioration continue en font partie.
De même que les choix de vie.

J’ai fait celui de la liberté dans mon activité professionnelle.
Je ne suis pas le seul.
De plus en plus de salariés passent à l’action.
Dans tous les domaines.
La profonde remise en question des habitudes, liée à l’épidémie de Covid–19, fait réagir.
Plutôt que de déprimer face à cette pandémie, certains en profitent pour se construire une nouvelle vie.
C’est une belle réaction.

Si ce sujet vous intéresse, faites-le moi savoir.
Je peux vous aider à réfléchir, à voir plus clair, à envisager une autre vie.

Une dernière chose …

Cela fait 7 ans que je parle photographie et marketing web.
En 2021 cela fera 8 ans.
Mon cycle idéal pour envisager une nouvelle orientation non ?

 

6 réflexions au sujet de “Tous les 8 ans, je dois changer”

  1. Bonjour Jean-Christophe,
    L’année dernière j’ai suivi plusieurs de vos formations et vous m’avez donné un goût certain et même un certain goût à la photographie ainsi qu’à son développement et archivage.
    Cela est devenu une passion et j’ai éffectué un premier reportage pour mon fils, (entrepreneur dans deux sociétés de Daily Burger), chez un producteur de pommes de terre ainsi que chez le fermier qui le fournit en viande.
    De plus, ma fille qui est également restauratrice me demande de réaliser ses photos culinaires.
    J’ai également acheté plusieurs livres photos de Freeman et cela me conforte dans l’idée de continuer à apprendre la photographie.
    Actuellement, je suis sur une voie de garage à mon travail, mon métier a disparu avec la fermeture du lieu de production et j’ai beaucoup de temps pour m’occuper l’esprit étant donné qu’on ne nous donne pas grand chose à faire.
    J’aurai 60 ans fin d’année et j’ai encore plein d’énergie à revendre.
    Je lis attentivement votre lettre et dès que j’ai besoin d’un conseil particulier je bascule sur votre site Nikon Passion.
    Il est vrai qu’on a parfois besoin d’une petite aide pour avancer. Ma question est : Dois-je continuer à préparer ma reconversion avant de me lancer à fond dans ma nouvelle passion ?.
    Bonne journée et merci d’alimenter votre site de cette manière.

    Philippe

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    • Merci pour ce partage Philippe, c’est courageux de vous poser ces questions. Je vous répondrais à mon tour qu’il n’est jamais trop tôt pour préparer son avenir. Nous vivons une période atypique, alors avoir des projets atypiques n’a rien d’extraordinaire. Ce qui va compter c’est l’envie et le courage. Il n’est pas toujours facile de se remettre en question à nos âges, de se lancer dans un nouveau projet. Et pourtant c’est tellement motivant si l’on y croit que cela peut changer une vie.
      Quant à générer des revenus avec la photographie, c’est encore possible bien sûr. Pas de la façon traditionnelle forcément, le métier de photographe pro est difficile de nos jours. Mais en étant créatif, en imaginant des offres différenciantes, en ayant une démarche proactive, en tirant profit du web, plein de choses sont faisables. On peut en parler en privé pour plus de détails.

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  2. Bonjour JC
    Effectivement j’ai eu la chance de faire deux métiers dans ma vie. A 50 ans j’ai suis devenue une jeune…..dans ce nouvel engagement. Remise en question..apprentissage, investissement professionnel important…. etc peut même certainement au d’être, détriment de ma cellule familiale. Mais même si l’impact de ce changement a été très important je ne regrette absolument pas car cela n’a permis de sortir de moi même, de développer d’autres compétences et d’autres facettes de ma personnalité.
    Merci de ce partage très enrichissant mais au vu de ce Ue tu nous dit seras tu toujours aussi présent à l’avenir
    Françoise

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    • Merci pour ce retour, c’est très intéressant d’avoir d’autres avis.
      Serai-je toujours présent ? Oui, car l’entrepreneuriat mène à tout et j’ai désormais la liberté d’adresser les domaines qui m’importent. C’est d’ailleurs ce que je fais ici. La photo reste une passion qui ne devrait pas me quitter de sitôt, et élargir mes propositions me tente bien aussi.

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  3. Bonjour JC,
    Question intéressante, j’ai suivi ce rythme pendant assez longtemps, jusqu’à l’âge de 43 ans. Ma PDG, à cette époque, m’avait posé la question sur ma longévité dans son groupe et je luis avais répondu “7-8 ans pas plus”. En réalité je suis resté là 19 ans, jusqu’à ma retraite prise à 63 ans. Maintenant je fais de la photo, depuis…, 7 ans…

    Cela dit, je suis d’accord avec la nécessité de changer sur ce rythme cela évite la sclérose.

    Bien cordialement,

    C

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