Le photographe japonais Daido Moriyama utilise un contraste élevé dans ses photos pour plusieurs raisons qui découlent à la fois de sa philosophie artistique et des effets visuels que ce style peut produire.
C'est en relisant une nième fois son livre « How I take photographs » que j'ai eu envie d'expérimenter une nouvelle façon de photographier la ville, la rue et tous les lieux que je fréquente couramment, pensant les connaître par cœur alors qu'il y a tant à découvrir encore.
Mes précédentes images faites à Vitry sur Seine comme dans la banlieue parisienne qui m'entoure sont très différentes. Pour cette expérimentation, j'ai voulu tenté de réagir à ce que je vois, vis, subis dans mon environnement proche.
J'ai donc pris le parti de montrer :
- que la banlieue parisienne est une zone mal définie
- que tout y manque de nuance
- que tout y est souvent dur (au sens violent)
- que les couleurs de la nature n’y ont pas leur place
- que ce ne sont pas les détails qui comptent mais le ressenti sur l’instant
Les images ci-dessous sont parmi les premières ainsi réalisées. Brutes de carte, je les ai choisies parce qu'elles m'ont fait réagir lorsque je les ai découvertes sur mon écran, de retour chez moi.
Je vous les livre en l'état.
J’aime bien le patchwork des panneaux et les deux jags, ça fait Neuilly (sur Seine 😀) et les poteaux et la Maison Blanche et ni Dieu ni maître.
Ça fait beaucoup ☺️
Intéressantes ces photos